Musée de
l’Abri du Marin
Musée de l’Abri du Marin
de Sainte-Marine
13 quai Jacques de Thézac
29120 Combrit Sainte-Marine
Tél. 02 98 51 94 40
Mail : abri.marin@combrit-saintemarine.fr
Facebook
Horaires d’ouverture du musée
- Hors vacances scolaires
du jeudi au dimanche de 14h à 18h - Vacances scolaires (toutes zones)
du mercredi au dimanche de 14h à 18h - Du 1er juillet au 31 août
le mardi de 14h à 18h
du mercredi au dimanche de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h
Tarifs
- 3 € adulte
- 1,50 € pour les 12-18 ans
- 1,50 € pour les groupes (plus de 10 personnes)
- gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
- 10 € la carte annuelle
- 5 € le billet couplé avec le Fort de Sainte-Marine
Ancré au cœur du port de Sainte-Marine, le musée de l’Abri du Marin de Sainte-Marine présente l’histoire des Abris du Marin et des pêcheurs bretons. Ancien lieu de vie pour les pêcheurs et la population locale, il est désormais un lieu de mémoire et de transmission. Les expositions peuvent être louées à d’autres structures. La boutique, située au rez-de-chaussée, invite à la découverte. Bonne visite !
En ce moment
Exposition « La puissance maritime bretonne au Moyen-Age »
19/10/2024 - 05/01/2025
Au Moyen-Âge, après la chute de l’Empire Romain d’Occident, le territoire de la Gaule est désorganisé. S’en suivent des années de guerres de clans et de luttes pour le pouvoir. A la fin du IXe siècle, sous le règne de Nominoë, la Bretagne se constitue en Royaume, puis, au Xe siècle, en Duché. La région est alors un territoire indépendant et puissant que se disputent le Royaume de France et son rival, le Royaume d’Angleterre.
Farouchement indépendante, la Bretagne est également très puissante au plan économique. Sa grande façade maritime lui permet d’être une plaque tournante du commerce européen. En effet, les échanges commerciaux entre l’Angleterre, la Flandre ou l’Espagne passent par la Bretagne.
Loin d’être en reste en ce qui concerne les productions agricoles ou minières, la Bretagne est souvent excédentaire, ce qui lui permet des exportations nombreuses et variées. La région est une grande exportatrice de céréales, bétail, sel, vin ou autres beurre et légumes. Mais par dessus-tout, elle produit de fabuleuses toiles de lin ou de chanvre qu’elle exporte pour l’habillement ou la confection des voiles des différentes flottes dans toute l’Europe et même dans le Nouveau Monde.
Les flottes bretonnes comptent de nombreux navires, solides, permettant le transport de lourds chargements. Les registres des ports européens témoignent de l’importance de la présence des bateaux bretons dans les ports de la Manche, de la mer du Nord et de toute la façade atlantique. Les marins bretons sont d’ailleurs réputés pour leurs qualités de navigateurs, dans des eaux souvent tumultueuses et dangereuses
L’histoire de cette période vous est racontée à l’Abri du Marin par de nombreuses illustrations, reproductions d’enluminures et des cartes.
Les expositions passées
Exposition « Construire des bateaux, de la pêche à la plaisance »
Exposition « Construire des bateaux, de la pêche à la plaisance »
30/03/2024 - 29/09/2024
L’exposition « Construire des bateaux, de la pêche à la plaisance » souhaite poser un regard sur la construction navale. Le sujet étant très vaste, l’attention a été portée sur la construction des voiliers depuis les bateaux de pêche traditionnels qui naviguaient le long des côtes bretonnes il n’y a pas encore si longtemps, jusqu’aux navires de plaisance qui les ont aujourd’hui largement remplacés dans les ports.
Les navires de pêche sont usuels. Ils sont construits selon les besoins des marins. Bateaux de travail, ils n’ont pas de plans définis par un architecte, ils ne sont pas construits selon des volontés de confort ou de vitesse. Ces solides bateaux doivent permettre aux marins d’affronter toutes les conditions de mer et de revenir avec les meilleures pêches possibles.
A la fin du 19ème siècle, la pratique de la voile, jusque-là réservée à une élite très fortunée, se démocratise petit à petit. Plus tard, avec l’arrivée des congés payés, les Français découvrent le littoral lors de leurs vacances. Ils profitent des joies des bains de mer et s’initient très progressivement à la voile, notamment après la 2nde Guerre mondiale avec l’ouverture des premières écoles de voile (1947 pour Les Glénans). La voile de loisirs prend alors le pas sur la voile de travail.
Les chantiers navals regroupent des compétences diverses permettant de produire des bateaux de pêche ou de plaisance, de toutes sortes et de toutes tailles.
Le travail d’un chantier propose un savoir-faire transmis depuis des générations et qui a évolué avec le temps et les demandes des utilisateurs des bateaux. Des menuisiers aux soudeurs, des charpentiers aux électroniciens, c’est ce savoir-faire qui est ici mis en valeur.
Des maquettes de bateaux de pêche et de plaisance ainsi que des demi-coques sont présentées pour illustrer le propos. Des plans de construction ainsi que des outils permettent de comprendre le travail du chantier naval.
Jacques de Thézac photographe #2
Jacques de Thézac photographe #2
14/02/2024
Jacques de Thézac (1862 – 1936) s’est profondément dévoué à la cause des marins pêcheurs bretons. Il a consacré une grande partie de sa vie à les aider en fondant trois œuvres :
- Le Marin Breton (1899) pour l’édition de l’Almanach du Marin Breton
- Les Abris du Marin (1900) pour proposer une alternative à la fréquentation des cafés et lutter contre l’alcoolisme
- Le Bien du Pêcheur (1906) pour permettre aux marins te à leurs familles d’être mieux logés avec la création des petites maisons de Kerheol
Tout en faisant avancer ces trois grands projets, le philanthrope a continué sa passion qui était la photographie. Ses clichés nous offrent aujourd’hui une vision très détaillé de la vie des populations littorales au début du siècle dernier.
La vie des pêcheurs et de leurs familles était difficile, les conditions rudes et beaucoup connaissaient la misère.
Jacques de Thézac a bien souvent pu témoigner de ces existences en lutte contre les éléments, les conditions d’hygiène précaires, les aléas de la pêche… Mais il a également su capturer les instants de joie et de plaisir.
Les photographies présentées ici sont de cet ordre : des moments de fêtes, de joies simples, un quotidien sorti de ses tracas habituels, des instants où la vie était plus légère.
A travers cette exposition, les photographies de Jacques de Thézac nous offrent un regard décalé par rapport à ce que nous connaissons habituellement de la vie de l’époque faite de labeur et de peine.
Jacques de Thézac photographe #2
Jacques de Thézac photographe #2
14/10/2023 - 07/01/2024
Jacques de Thézac (1862 – 1936) s’est profondément dévoué à la cause des marins pêcheurs bretons. Il a consacré une grande partie de sa vie à les aider en fondant trois œuvres :
- Le Marin Breton (1899) pour l’édition de l’Almanach du Marin Breton
- Les Abris du Marin (1900) pour proposer une alternative à la fréquentation des cafés et lutter contre l’alcoolisme
- Le Bien du Pêcheur (1906) pour permettre aux marins te à leurs familles d’être mieux logés avec la création des petites maisons de Kerheol
Tout en faisant avancer ces trois grands projets, le philanthrope a continué sa passion qui était la photographie. Ses clichés nous offrent aujourd’hui une vision très détaillé de la vie des populations littorales au début du siècle dernier.
La vie des pêcheurs et de leurs familles était difficile, les conditions rudes et beaucoup connaissaient la misère.
Jacques de Thézac a bien souvent pu témoigner de ces existences en lutte contre les éléments, les conditions d’hygiène précaires, les aléas de la pêche… Mais il a également su capturer les instants de joie et de plaisir.
Les photographies présentées ici sont de cet ordre : des moments de fêtes, de joies simples, un quotidien sorti de ses tracas habituels, des instants où la vie était plus légère.
A travers cette exposition, les photographies de Jacques de Thézac nous offrent un regard décalé par rapport à ce que nous connaissons habituellement de la vie de l’époque faite de labeur et de peine.
La Mer au féminin
La Mer au féminin
04/02/2023 - 23/09/2023
Les liens entre la mer et les femmes sont nombreux. Mais, dans un monde d’hommes, il est difficile de faire sa place, d’être tolérée puis acceptée… et enfin reconnue.
L’imaginaire collectif voit la femme comme celle qui attend sur le quai le retour de son père, de son mari, de son fils. La femme qui, comme Pénélope, jour après jour, attend le retour du héros, parti en mer pour gagner de quoi faire vivre la famille.
Mais si l’on regarde de plus près cette histoire, il n’en est rien. La femme qui attend son homme sur le quai n’est qu’une partie du tableau. En effet, de tous temps la femme et la mer ont partagé une histoire forte.
Commençons par évoquer les femmes créatrices, ces déesses primordiales de nos légendes, celles qui enfantent les dieux, les fleuves, les poissons ou les peuples. Passons ensuite aux créatures sublimes et mystérieuses qui peuplent les profondeurs inconnues des eaux sombres et charment les marins pour les attirer au fond des mers. Puis vient la Mère que l’on invoque lorsque l’on est en péril. La femme est celle qui sauve, celle qui protège, celle qui veille sur les hommes en mer. Elle accomplit des miracles pour ramener les équipages à bon port et on la remercie par des ex-voto que l’on peut encore voir dans les chapelles du littoral.
Les femmes embarquent également sur les océans. Et quand elles se mesurent aux hommes sur l’eau, elles font de grandes choses. Portant des vêtements masculins pour pouvoir partir malgré une interdiction royale ou en organisant directement les expéditions, de nombreuses femmes ont fait des voyages d’explorations à la découverte du monde, de sa faune et de sa flore.
La course en mer se féminise également. Les femmes partent à la conquête des titres et des records, à la rame ou à la voile, sur toutes les mers et tous les océans du globe. Les femmes de marins, celles qui travaillaient à terre dans les usines, à vendre le poisson ou ramasser des coquillages tout en assurant le quotidien du ménage et l’éducation des enfants ont laissé la place aux femmes marin. Désormais toutes les carrières en mer sont accessibles aux femmes, de la pêche à la Marine nationale, toutes peuvent trouver leur bonheur.
Cette exposition prouve, s’il en est encore besoin, que la mer se conjugue bien au féminin.
Pour illustrer cette exposition, des personnes ressources nous ont confié des statues et médailles religieuses de la Vierge ou des saints qui étaient invoqués par les marins. Il arrivait même qu’on retrouve parfois ces statuettes à bord des bateaux ou que les hommes les gardent sur eux, épinglés à leur revers ou dans leur poche. Des sculptures de figures de proue et de sirènes viennent également enrichir visuellement cette exposition. Réalisées par Youn Capitaine, sculpteur bigouden, ces femmes trouvent naturellement leur place à l’Abri.
Enfin, des coiffes et pièces de costumes féminins sont également présentées afin de montrer les tenues portées par ces femmes qui allaient mettre des sardines en boites ou qui travaillaient à décharger les cales des navires dans les ports.
Phares Ouest
Phares Ouest
21/10/2022 - 31/12/2022
Découvrez l’histoire des phares bretons dans la nouvelle exposition présentée à l’Abri du Marin !
« Phares Ouest », exposition réalisée par Nature Diffusion propose, à travers 30 panneaux, de découvrir l’histoire de ces sentinelles des mers de l’Ouest.
De magnifiques maquettes à l’échelle 1/200e de plus de 20 phares sont également présentées.
Hors vacances scolaires : du jeudi au dimanche de 14h à 18h
Vacances scolaires (toutes zones) : du mercredi au dimanche de 14h à 18h
A l’Abordage !
A l’Abordage !
04/02/2022 - 16/10/2022
Qui n’a jamais rêvé de découvrir, au hasard d’une balade, ou en déchiffrant une carte trouvée dans un grenier, la cachette secrète d’un pirate et son trésor fait de milliers de pièces d’or, de pierres précieuses et d’objets anciens ? Pour cette nouvelle exposition, l’Abri vous propose d’embarquer sur un navire en partance pour les Caraïbes, à la découverte des forbans qui régnaient en maîtres sur les mers des Antilles.
Pirates ? Corsaires ? Flibustiers ? Boucaniers ? S’il est parfois difficile de s’y retrouver dans ces dénominations, l’exposition vous donnera les clés pour y voir plus clair parmi tous ces bandits des mers. Nous partirons également avec eux sur les lieux de leurs méfaits, pour comprendre pourquoi ils agissaient là et quelles étaient leurs conditions de vie à bord.
Bandeau sur l’œil, jambe de bois, perroquet sur l’épaule… Les images des pirates sont véhiculées par les clichés qui nous suivent depuis les 1ers romans écrits sur le sujet. L’Ile au Trésor a bercé nos enfances et Long John Silver a longtemps été l’image-même du pirate. Depuis, la bande-dessinée, la télévision et le cinéma nous ont proposé des pirates de fiction tous plus marquants les uns que les autres.
Mais ces personnages inventés ne doivent pas nous faire oublier les vies rocambolesques des véritables pirates qui ont sillonné les mers. Nul besoin d’en rajouter devant leurs aventures : captures, trahisons, trésors cachés, fins tragiques, histoires d’amour épiques, …
Une galerie de portraits des plus célèbres d’entre eux en donnera un aperçu.
Nos Bretons ne sont pas en reste. Excellents marins, ils ont servi la couronne comme corsaires du Roi et ont également vécu des aventures extraordinaires. Que penser de la capture du Kent, un navire trois fois plus grand et bien mieux armé par la petite corvette du grand Surcouf ? Ou que dire de ces corsaires devenus officiers de haut rang dans la marine Royale ? Ou encore de ces marins partis dans des voyages d’exploration qui ont ensuite donné leur nom à des terres lointaines…. Vous découvrirez également l’existence du « Roi et Gouverneur des Mers » ou encore de la « Tigresse Bretonne », également connue sous le doux surnom de la « Lionne sanglante » !
Attention à vous, pirates droit devant !
« Ces bateaux qui ont fait l’Histoire »
« Ces bateaux qui ont fait l’Histoire »
20/05/2021 - 02/01/2022
L’exposition 2021 de l’Abri du Marin a pour thème l’histoire des bateaux. L’idée est de retracer, au fil des époques, l’évolution des pratiques maritimes de l’homme depuis la préhistoire à nos jours.
Le champ de recherche est extrêmement vaste aussi bien d’un point de vue chronologique que géographique. L’idée est de mettre en avant un type de bateau pour chaque période afin de présenter les avancées technologiques, sociales, économiques, culturelles…
Le travail de recherche pour cette exposition a été entamé il y a 2 ans permettant des recherches poussées afin d’avoir les informations les plus complètes possible pour présenter aux visiteurs une exposition très documentée.
Chaque panneau est illustré de visuels mettant en avant le bateau marquant de son époque. Des cartes montrant les déplacements de populations, les routes commerciales, les expansions territoriales sont également présentées. Sans être trop techniques, les explications permettent de comprendre les évolutions de la construction navale au fil du temps.
Le lien avec Sainte-Marine est fait grâce à deux figures importantes : Jacques de Thézac et André Dauchez. Le premier était reconnu comme architecte naval et a dessiné les plans et fait construire des navires très novateurs pour l’époque, notamment par leurs formes. Le second était un passionné de la mer qui a beaucoup navigué à la belle plaisance et en a laissé un témoignage important dans sa peinture ou son œuvre photographique.
Pour illustrer l’exposition, nous avons fait appel au réseau de fidèles de l’Abri du Marin. Des objets rares et des maquettes magnifiques sont également exposés pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Un film reprenant l’évolution des bateaux au fil des époques est diffusé dans la salle vidéo de l’étage, accompagné de panneaux sur l’histoire maritime locale.
Au fil de l’évolution de ces bateaux, c’est notre Histoire qui se déroule sous nos yeux.
Jacques de Thézac au service des marins
Jacques de Thézac au service des marins
08/02/2020 - 03/01/2021
Au début du XXème siècle, la population bretonne est jeune mais son espérance de vie est assez courte. Les conditions de vie sont rudes et marquées par deux fléaux : l’alcoolisme et la tuberculose.
La Bretagne est réputée pour être une terre d’alcooliques alors que les chiffres montrent que la consommation moyenne est bien en-deçà de celle des autres régions. Seulement, l’ivresse est visible avec ces marins en bordée, zigzaguant sur les quais… Les débits de boissons sont nombreux sur le territoire. Ce sont des lieux de convivialité où se nouent des contrats, où se distribue la paie, où on célèbre les bons moments et où on noie les mauvais jours…. Petit à petit, l’ivresse occasionnelle cède la place à l’ivrognerie puis à l’alcoolisme. Les politiques antialcooliques se multiplient mais ne rencontrent pas un franc succès. Aujourd’hui la prévention et la prise en charge de la maladie restent une priorité majeure de santé publique.
Autre fléau des ports bretons, la tuberculose fait des ravages chez ces populations déjà fragilisées par l’alcoolisme. En 1900, on estime que la tuberculose est responsable de plus de 150 000 décès dans le pays. Maladie contagieuse, elle se propage par la promiscuité et le surpeuplement des logements. Afin de traiter les malades, on les éloigne dans des sanatoriums où ils sont traités par cures d’air, de soleil et de lumière. Le sanatorium de Perharidy à Roscoff est l’un de ces établissements. Il est considéré comme « le plus parfait qui existe en France » par le professeur Albert Calmette, inventeur du vaccin BCG avec son collègue Camille Guérin en 1921. Aujourd’hui, la tuberculose est toujours la maladie infectieuse qui arrive en tête des causes de mortalité dans le monde, devant le sida, avec 4 000 morts par jour.
Lorsque Jacques de Thézac arrive dans la région à l’occasion d’une régate, il prend conscience de ces conditions de vie difficiles. Il va alors tout mettre en œuvre pour aider les pêcheurs bretons et leurs familles. Avec la création de l’Almanach du Marin Breton puis des Abris du Marin, il met en place des actions pour améliorer la santé des populations littorales. Entouré de médecins et scientifiques, il se lance dans des expériences d’algothérapie et de perhéliothérapie afin de soigner les blessures et surtout la tuberculose. Dans les Abris, il propose de consommer de la « Véritable eau-de-vie » (en fait de l’eau minérale) et de la tisane d’eucalyptus. Il organise également des conférences pour donner les meilleures chances à ces marins qu’il apprécie tant.
L’exposition a été réalisée en lien avec le travail du docteur Anne Forrer dont le livre « Les pêcheurs côtiers de Cornouaille – 1899-1936 – Les soins dans les Abris du Marin et l’Almanach du Marin Breton« est en vente à l’Abri.
Musée ouvert :
- du jeudi 17 au dimanche 20 décembre
- du mardi 29 au jeudi 31 décembre,
- le samedi 2 et dimanche 3 janvier
Jacques de Thézac photographe
Jacques de Thézac photographe
24/10/2019 - 05/01/2020
Jacques de Thézac a consacré sa vie à venir en aide aux populations du littoral par le biais de l’Almanach du Marin Breton et des Abris du Marin. Il a également réalisé de très nombreuses photographies qui nous permettent aujourd’hui de mieux connaitre la vie des marins pêcheurs et de leurs familles.
Suite à son mariage avec Anna de Lonlay, une Concarnoise rencontrée au cours d’une régate, le couple s’installe à Sainte-Marine en 1888. Jacques de Thézac s’adonne alors complètement à sa passion pour la photographie. Au cours de sa vie, on estime à plus de 4 200 le nombre de photographies qu’il a réalisées sur plaque de verre. Outre son œil avisé en terme de cadrage et de composition photographique, Jacques de Thézac prend à cœur de témoigner, à travers ses clichés, de cette vie dans les ports bretons.
Il illustre des scènes de la vie quotidienne comme le ramendage des filets, le tannage des voiles, les processions religieuses et fêtes profanes. Il participe également au soutien des soldats pendant la Première Guerre Mondiale en photographiant les femmes et enfants pour que les combattants sur le front puissent avoir un souvenir de leurs familles dans ces moments difficiles. Ce fonds de photographies a été donné par l’association Les Abris du Marin au Musée Départemental Breton , situé à Quimper, qui en assure la conservation et la diffusion .
L’Abri du Marin a, depuis 2008, la chance de pouvoir vous proposer régulièrement ces photographies pour illustrer ses expositions. Aujourd’hui nous voulions rendre plus particulièrement hommage au fondateur des Abris en mettant en avant sa passion pour la photographie. A travers cette exposition vous découvrirez donc des thèmes chers au cœur du philanthrope : la mer, les bateaux, les ports, et surtout les habitants du littoral breton.
A la découverte des pôles
A la découverte des pôles
21/10/2018 - 06/10/2019
A la toute fin du 19e siècle, les scientifiques et les aventuriers se sont intéressés aux espaces polaires. Ces territoires isolés et hostiles sont devenus des terres de découvertes et de gloire. Des hommes sont partis à leur conquête, ont réalisé des exploits ou sont morts en les accomplissant. Aujourd’hui, les pôles sont des espaces dédiés à la recherche scientifique.
L’exposition « A la découverte des pôles » nous entraîne à l’aventure à la suite des grands explorateurs dont les seuls noms font rêver : Roald Amundsen, Robert F. Scott, Ernest Shackleton, Paul Emile Victor, Jean-Louis Etienne…
Partons avec eux, à bord de leurs navires d’exploration à la découverte des pôles et des îles subantarctiques, à la rencontre des scientifiques qui travaillent aux pôles ou des peuples qui vivent dans le froid du Grand Nord.
Les revendications territoriales et les changements climatiques, sujet malheureusement d’actualité, sont également abordés.
Un partenariat avec l’Institut polaire français Paul Emile Victor nous permet de présenter des objets qui ont servi dans la base française Dumont d’Urville située en Terre Adélie, en Antarctique.
Horaires d’ouverture
- Hors saison
du jeudi au dimanche de 14h à 18h - Vacances scolaires (toutes zones)
du mercredi au dimanche de 14h à 18h - Du 15 juin au 15 septembre
le mardi de 14h à 19h
du mercredi au dimanche de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h
« Il était une fois… Contes et légendes de la mer »
« Il était une fois… Contes et légendes de la mer »
18/11/2017 - 14/10/2018
Nous nous sommes tous laissés emporter par ces mots, capables de nous entraîner dans des mondes fantastiques ou à la rencontre d’animaux fabuleux. La nouvelle exposition de l’Abri du Marin de Sainte-Marine s’intéresse plus particulièrement aux contes et légendes de la mer : ces histoires de marins racontées lors des veillées au coin de la cheminée ; ces histoires qui font peur ou qui font rêver…
Au cours de votre visite, venez découvrir ces histoires depuis leurs origines dans l’Antiquité jusqu’aux films actuels en passant par la littérature fantastique ou la bande dessinée. Un documentaire accompagne l’exposition.
« Ils pêchaient à la Voile »
« Ils pêchaient à la Voile »
26/10/2016 - 05/11/2017
L’exposition « Ils pêchaient à la Voile » permettait de découvrir les grands éléments constitutifs de la pêche traditionnelle à la voile. A travers les différents panneaux d’exposition et de photographies, le visiteur découvrait la préparation des bateaux et des équipes, les différentes techniques de pêche, le calendrier des pêches. Les spécificités de la pêche à Sainte-Marine étaient également présentées ainsi que l’évolution de la pêche avec l’arrivée des moteurs dans les années 1930.
Les partenariats avec le Musée de la pêche de Concarneau, le Port-Musée de Douarnenez et des particuliers ont permis à l’Abri du Marin de Sainte-Marine d’exposer une partie de leurs collections. Ces objets aidaient à mieux comprendre la vie des pêcheurs au début du siècle : sabots-bottes, cirés, outils de construction de bateaux ou de réparation du matériel.
« Le Bac : Histoire d’une traversée »
« Le Bac : Histoire d’une traversée »
12/12/2015 - 19/11/2016
A travers l’exposition « Le Bac : Histoire d’une traversée », l’Abri du Marin de Sainte-Marine faisait découvrir l’histoire des bacs successifs qui ont assuré la traversée entre les deux rives de l’Odet au cours des siècles. L’histoire du passage de l’Odet remonte aux premiers passeurs au Moyen-Age. Durant la Révolution, le Département prenait en charge la traversée. Le premier bac à rame, et surtout la construction du Pont de Cornouaille en 1972 ont bouleversé la vie des habitants des deux rives. A travers des panneaux d’exposition, des photos et des maquettes, l’exposition proposait au visiteur de revivre le temps où, pour éviter de passer par Quimper, il fallait traverser l’Odet pour se rendre sur la rive d’en face…
« Ils ont écrit la mer »
« Ils ont écrit la mer »
27/06/2015 - 11/12/2015
L’exposition « Ils ont écrit la mer » était consacrée à la littérature maritime. A travers des panneaux d’exposition, le visiteur découvrait ou redécouvrait des œuvres consacrées à la mer du 18e siècle jusqu’à nos jours. Des extraits de poèmes, des récits et des romans d’auteurs comme Victor Hugo, Charles Baudelaire, Jack London, Henri Quéffelec, Bernard Giraudeau… étaient mis en avant. Les grands voyages d’exploration de La Pérouse, Bougainville et Dumont d’Urville, ou encore les tours du monde en solitaire, étaient également présentés. Des planches originales de l’auteur de bandes dessinées Bruno Le Floc’h étaient installées dans les vitrines.
« La vie des enfants de Sainte-Marine au début du XXe siècle »
« La vie des enfants de Sainte-Marine au début du XXe siècle »
22/11/2014 - 25/06/2015
L’exposition « La vie des enfants de Sainte-Marine au début du XXe siècle » proposait une évocation de l’enfance à Sainte-Marine au début du siècle dernier. A travers des panneaux d’exposition, des objets, des photographies, le visiteur découvrait les différents aspects de l’enfance au début du XXe siècle : éducation, vie quotidienne, travail, loisirs, jeux… Un diaporama photo accompagnait l’exposition. Des photos de classe des écoles de Combrit Sainte-Marine étaient présentées. Les visiteurs étaient invités à reconnaître les enfants. Aujourd’hui encore, la liste est à compléter.
« Jacques de Thézac et les Abris du Marin pendant la Grande Guerre »
« Jacques de Thézac et les Abris du Marin pendant la Grande Guerre »
08/02/2014 - 16/11/2014
L’exposition « Jacques de Thézac et les Abris du Marin pendant la Grande Guerre » présentait, à travers des images inédites, des livres, des panneaux et des objets, une facette assez peu connue de la Première Guerre Mondiale : la guerre maritime. Jacques de Thézac, qui a accueilli des soldats français et américains dans les Abris du Marin, a pris des photographies témoignant de la présence d’hydravions sur l’Odet. Il a également pris en photo des familles qui envoyaient ces clichés à leurs hommes partis sur le front. Les familles tentaient ainsi de garder le contact. Les Monuments aux Morts du Finistère étaient également mis à l’honneur.
« Les Pardons de la mer »
« Les Pardons de la mer »
15/06/2013 - 05/01/2014
L’exposition « Les Pardons de la mer » avait pour thème les fêtes religieuses et profanes liées au monde maritime : bénédictions, pardons, missions. L’évolution des « Taolennoù », ces tableaux de missions utilisés lors de prêches religieux, était également expliquée grâce à des reproductions présentées dans la salle de l’étage.
« Marins d’Islande »
« Marins d’Islande »
09/12/2012 - 09/06/2013
L’exposition « Marins d’Islande » présentait l’histoire de la pêche morutière. La flotte morutière était détaillée, notamment pour les différences entre les types de pêche pratiqués en Islande et à Terre-Neuve. Le roman de Pierre Loti, « Pêcheur d’Islande » était également mis en avant par son importance dans la création de la légende romantique autour de la Grande Pêche. Anita Conti, première femme océanographe, et son combat contre la sur-pêche, était également mis à l’honneur.
« Souvenirs d’Orient »
« Souvenirs d’Orient »
11/05/2012 - 02/12/2012
L’exposition présentait les liens qui unissent la Bretagne à l’Orient à travers l’Histoire, les Grands Hommes et les souvenirs rapportés par les marins bretons. Depuis la création de la Compagnie des Indes par Colbert en 1664 jusqu’au retrait des troupes françaises d’Indochine en 1956, trois siècles étaient alors racontés grâce aux voyages de Bretons illustres : René Madec, Pierre Loti, Victor Segalen et Mathurin Méheut. A l’étage, une rétrospective était consacrée à Jacques de Thézac qui
« Sauvetage en mer »
« Sauvetage en mer »
20/10/2011 - 05/05/2012
L’exposition présentait l’histoire du sauvetage en mer depuis les premiers canots-voile-avirons jusqu’aux Abeilles et aux hélicoptères d’intervention. Les naufrages marquants étaient répertoriés, aussi bien pour les bateaux de pêche (comme le Bugaled Breizh) que pour les pétroliers (Amoco Cadiz, Erika…). L’exposition était accompagnée des créations de Bernard Lagny qui mettent en valeur l’art populaire maritime, tant par les photos que par les « Carrés de Curiosité ».
« Toutes voiles dehors ! »
« Toutes voiles dehors ! »
07/05/2011 - 16/10/2011
L’exposition présentait l’évolution du métier de skipper, depuis les marins-pêcheurs skippers de la fin du 19ème siècle qui partaient en pêche en hiver et convoyaient des yachts pendant la saison estivale, jusqu’aux derniers vainqueurs des grandes courses au large sur leurs « géants des mers ». La vie et la carrière d’Eric Tabarly étaient également présentées ainsi que les évolutions techniques qu’il a apportées à la voile. Erwan Quéméré, photographe de mer, illustrait l’exposition avec ses tirages grands formats de voiles, voiliers et marins.
« Dentelles et Point d’Irlande »
« Dentelles et Point d’Irlande »
06/11/2010 - 01/05/2011
En 1902, après des années d’excellentes campagnes, la sardine déserte les côtes bretonnes. C’est la crise. Afin de lutter contre la pauvreté qui s’abat sur les habitants des ports, des « Dames d’œuvres », vont mettre en place des ateliers-ouvroirs et enseigner la dentelle aux femmes et jeunes-filles. C’est la naissance de la dentelle bigoudène.
« 1910-2010 : Un siècle à l’Abri »
« 1910-2010 : Un siècle à l’Abri »
23/06/2010 - 31/10/2010
Pendant un siècle, sur le port, se sont succédés les évènements qui ont marqué l’histoire de la commune et dont l’Abri a été le témoin privilégié. L’exposition proposait de faire revivre quelques-uns de ces moments : ouverture de l’Abri en 1910, vie sur le port et dans l’Abri, fêtes, repas, restauration et inauguration officielle en tant que musée sont donc évoqués. Des bois d’épaves de Jacques Cornou étaient présentés dans l’Abri pendant tout l’été.
« Naviguer dans le ciel »
« Naviguer dans le ciel »
20/03/2010 - 20/06/2010
Cette exposition présentait toutes les méthodes et les instruments nécessaires à un pilote pour savoir où il se trouve et comment trouver sa route. Elle rendait également hommage à Jean-Marie Le Bris, natif de Concarneau et premier homme à avoir fait décoller une machine plus lourde que l’air. Une présentation de la navigation astronomique pour les avions, réalisée par un ancien commandant de bord de Concorde, était présentée. Le Musée Air France avait prêté des objets.
« Le cabotage sur l’Odet »
« Le cabotage sur l’Odet »
24/10/2009 - 14/03/2010
Des goélettes des années 1930 aux sabliers d’aujourd’hui… L’exposition retraçait toute une partie de l’histoire de la rivière bretonne. L’exposition était accompagnée de la présentation des dessins d’Henry Kérisit, collaborateur de la revue « Le Chasse-marée » et des livres « Ar Vag ».
« L’Almanach a 110 ans »
« L’Almanach a 110 ans »
17/06/2009 - 25/10/2009
Créée par Jacques de Thézac en 1899 pour aider les marins lors de leurs sorties en mer, cette revue est toujours utilisée, aussi bien par les professionnels que par les plaisanciers. L’Abri célébrait donc l’anniversaire de l’Almanach par une rétrospective de son contenu. Une collection de fanaux anciens était également présentée pendant toute la saison.
« La Bretagne des goémoniers »
« La Bretagne des goémoniers »
20/03/2009 - 16/06/2009
Autrefois les hommes étaient paysans de la terre et paysans de la mer. De mai à novembre, toutes les familles se rendaient sur la grève pour récolter les algues. C’était pour témoigner de ce métier, part importante de l’histoire maritime bretonne, que l’Abri du Marin de Sainte-Marine organisait, durant le printemps, sa seconde exposition sur ce thème.
« Jacques de Thézac et les Abris du Marin »
« Jacques de Thézac et les Abris du Marin »
03/12/2008 - 31/03/2009
Cette exposition était la première de l’Abri du Marin en tant que Musée. Elle présentait l’histoire des Abris du Marin et de leur fondateur, Jacques de Thézac. Etaient ainsi abordées les différentes œuvres du philanthrope : Œuvre des Abris, du Bien du Pêcheur et de l’Almanach du Marin Breton ; mais aussi la vie dans l’Abri : santé, éducation, détente et compétition. Une carte des 15 Abris était également proposée ainsi qu’une présentation de leur architecture.
Jacques de Thézac, fondateur des Abris du Marin
Jacques de Thézac s’installe à Sainte-Marine en 1888. Passionné de voile, il côtoie les marins pêcheurs et prend peu à peu conscience de leur misère. Il décide de participer à l’amélioration de leurs conditions de vie. Pour ce faire, il créé, en 1900, L’Œuvre des Abris du Marin.
Douze Abris du Marin vont être fondés par cet homme, onze dans les ports du Finistère sud :
- Camaret-sur-Mer
- Douarnenez
- Audierne
- Sein
- Poulgoazec à Plouhinec
- Le Guilvinec
- Ile Tudy
- Sainte-Marine
- Lanriec à Concarneau.
- Un dans le Morbihan au Palais à Belle-Ile en Mer
- Un dans le Finistère Nord, à Roscoff.
Par la suite, trois autres Abris verront le jour :
- Saint-Guénolé
- Houat
- Port-Maria.
L’Abri du Marin de Sainte-Marine sort de terre en 1910. De même que dans les autres Abris, implantés au cœur des ports le long des côtes bretonnes, cet édifice sert de refuge aux marins de passage. Ils sont autant de maisons où les marins se retrouvent. Ils peuvent s’y reposer, manger, jouer, lire, et, par la suite, regarder la télévision ou assister à des séances de cinéma. Un règlement intérieur existe dans chaque Abri. Il est appliqué par le gardien, élu par les pêcheurs parmi les patrons de pêche du port. Les femmes ont interdiction de pénétrer dans les Abris du Marin.
Jacques de Thézac mène une grande croisade contre l’alcoolisme, véritable fléau dans les ports. Ainsi, l’alcool est interdit dans les Abris. Les marins peuvent consommer de la « Véritable Eau de Vie », en fait de l’eau minérale mise à leur disposition, ou de la tisane d’eucalyptus. Cette dernière est très appréciée des marins puisqu’elle est chaude et sucrée, ce qui est réconfortant au retour de la pêche.
Des panneaux pédagogiques (cartes marines, photographies d’athlètes sous lesquelles figurent la mention « ne boit pas d’alcool ») et des tableaux avec des maximes et phrases tirées des textes religieux (« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé ») ornent les murs.
Dans ces édifices, les marins et leurs familles bénéficient aussi d’un suivi médical puisque, dès 1906, une armoire à pharmacie y est installée. L’instruction est au centre de la vie des Abris du Marin, des cours y sont dispensés, des conférences organisées, une bibliothèque est à la disposition de ces hommes à la vie rude. Les concours sportifs où les activités de ramendage des filets font partie du quotidien de ces lieux qui deviennent vite le cœur de l’activité des ports.
Ces bâtiments témoignent ainsi de la vie des marins au début du XXème siècle.
La restauration de l’Abri du Marin de Sainte-Marine
L’Abri du Marin de Sainte-Marine a toujours été un lieu de vie pour la population qui s’y rendait pour regarder la télévision, lire des ouvrages à la bibliothèque associative (développée à partir d’un fonds d’ouvrage légué par Anne de Lonlay, épouse de Jacques de Thézac), ou encore jouer au ping-pong et au babyfoot.
Au début des années 2000, l’Abri du Marin de Sainte-Marine est en très mauvais état. Le bâtiment a besoin d’être restauré. En 2006, une opération de mécénat, en collaboration avec la Fondation du Patrimoine, a permis le lancement des travaux de réhabilitation. En octobre 2007, l’Abri du Marin est classé à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
L’Abri du Marin de Sainte-Marine, aujourd’hui restauré, a ouvert ses portes au public à l’automne 2008. Il est désormais un lieu de mémoire.
Le projet mis en place par la commune de Combrit Sainte-Marine conserve la vocation culturelle et maritime du lieu en proposant au public un espace d’exposition consacré à Jacques de Thézac et à l’œuvre des Abris du Marin. Une salle dédiée à la lecture permet de consulter les ouvrages sur le thème maritime et accueille des expositions temporaires à thématique maritime.
Les partenaires
L’Abri du Marin de Sainte-Marine entretient des liens privilégiés avec d’autres structures culturelles et touristiques en Bretagne :
- Musée départemental Breton
- Le Port-Musée de Douarnenez
- Le Musée de la Pêche de Concarneau
- Marque Bretagne
- Tout Commence en Finistère
- Finistère 360°
- Office de tourisme de Roscoff
- Office de tourisme du Pays Bigouden
L’association « Les Abris du Marin »
L’association « Les Abris du Marin » est une œuvre sociale, reconnue d’utilité publique en 1920 et confirmée en 2006. Elle a été honorée par l’Académie Française en 1907 et en 1924, et par l’Académie des Sciences Morales et Politiques en 1917 et en 1932.
L’association est partenaire du lycée professionnel maritime du Guilvinec et du Service Médical des Gens de Mer dans la prévention des conduites addictives dans le monde de la pêche.
Contact
Association Les Abris du Marin
6 rue Stang an Dour
29730 Treffiagat
Tél. 02 98 56 04 01 ou 06 77 10 51 84
Site Internet